Dans le contexte économique actuel et dans la conjoncture qui prévaut dans le domaine de la presse écrite, la FNC espère rencontrer les dirigeants du Groupe Capitales Médias afin d’avoir une discussion de fond sur leurs projets et leur vision d’avenir. Le Groupe Capitales Médias, qui est situé dans la ville de Québec, est très peu, sinon pas du tout connu, au même titre que ses intentions réelles. La bonne nouvelle est que M. Cauchon a sous-entendu qu’il maintiendrait les équipes en place. Il est, selon nous, primordial qu’il soit entouré de gens d’expérience et de professionnels de l’information puisque lui-même ne provient pas du milieu des médias.
« Plusieurs questions demeurent sans réponse pour le moment. Outre Martin Cauchon, qui est derrière Capitales Médias ? Est-ce que d’autres investisseurs sont impliqués ? Que compte faire M. Cauchon avec ses nouvelles acquisitions ? Favorisera-t-il une restructuration qui entraînera des pertes d’emplois ? Impossible de le savoir pour l’instant. La seule certitude que nous ayons, c’est que nous défendrons l’information régionale bec et ongles, ainsi que l’intégrité et l’indépendance de chacun des quotidiens comme on l’a toujours fait », conclut Mme St-Onge.
La direction de Capitales Médias doit tenir une conférence téléphonique en après-midi avec les présidents des différents syndicats des journaux impliqués dans la transaction. La FNC représente la majorité des employé-es de La Presse et des journaux régionaux qui ont été vendus aujourd’hui.