Fédération nationale des communications et de la culture (FNCC–CSN) https://fncc.csn.qc.ca Thu, 18 Apr 2024 13:13:19 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.9 Budget fédéral 2024 – La FNCC déplore le peu d’intérêt d’Ottawa pour la survie des médias https://fncc.csn.qc.ca/2024/04/18/budget-federal-2024-la-fncc-deplore-le-peu-dinteret-dottawa-pour-la-survie-des-medias/ Thu, 18 Apr 2024 13:10:02 +0000 https://fncc.csn.qc.ca/?p=2840 La Fédération nationale des communications et de la culture (FNCC-CSN) salue la reconduction de certains financements en culture, aux festivals, aux arts vivants et au Fonds du livre, par le gouvernement fédéral, tout en déplorant le fait que ces financements soient ponctuels. La FNCC est également déçue qu’Ottawa n’ait pas annoncé de nouvelles mesures pour […]

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Couverture du Budget fédéral 2024La Fédération nationale des communications et de la culture (FNCC-CSN) salue la reconduction de certains financements en culture, aux festivals, aux arts vivants et au Fonds du livre, par le gouvernement fédéral, tout en déplorant le fait que ces financements soient ponctuels. La FNCC est également déçue qu’Ottawa n’ait pas annoncé de nouvelles mesures pour les médias qui sont en grande difficulté, particulièrement en région.

« Ottawa a certes bonifié de 42 millions de dollars le financement public de Radio-Canada, réduisant la nécessité d’abolitions de postes annoncée en décembre 2023. Nous saluons aussi la reconduction de l’Initiative de journalisme local annoncée en février. Mais qu’en est-il des autres médias ? La crise des médias, on ne l’invente pas. Elle se vit tous les jours. Ottawa doit en faire plus pour la résorber, c’est sa responsabilité de préserver l’information de qualité, qui est essentielle pour la démocratie », déclare Annick Charette, présidente de la FNCC.

La FNCC est présentement en campagne afin de mettre de l’avant des solutions structurantes à cette crise qui perdure. « Plusieurs solutions relativement simples sont à la portée d’Ottawa. Ne manque que la volonté politique du gouvernement fédéral ! », enchaîne Mme Charette.

La FNCC propose notamment que le crédit d’impôt à la masse salariale des médias d’information soit renforcé, en l’étendant aux salles de rédaction radio et télé. Pour la presse écrite, ce crédit pourrait être élargi afin de couvrir l’ensemble des emplois.

La FNCC propose aussi de doubler la déduction d’impôt pour les achats publicitaires auprès d’un média d’information. « Enfin, dans le contexte où des géants du numérique comme Meta rient de nos règles fiscales, il est aberrant que des organismes publics et des ministères fédéraux leur achètent encore de l’espace publicitaire. Le gouvernement fédéral devrait être cohérent en cessant immédiatement de transiger avec ce type d’entreprise et en adoptant une politique d’achat publicitaire responsable, visant à appuyer les médias d’information », continue Mme Charette.

Pour le secteur culturel, la FNCC et ses membres s’inquiètent du pourcentage de réponses positives aux projets soumis au Conseil des arts du Canada, qui semble se réduire actuellement. « Y a-t-il moins d’argent ? Là aussi, les besoins sont grands et l’action est urgente ! », termine la présidente.

Vous pouvez consulter le budget ici.

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Soutien des médias : reconduction d’une mesure qui fait la différence https://fncc.csn.qc.ca/2024/03/01/soutien-des-medias-reconduction-dune-mesure-qui-fait-la-difference/ Fri, 01 Mar 2024 22:11:24 +0000 https://fncc.csn.qc.ca/?p=2812 La Fédération nationale des communications et de la culture (FNCC–CSN) salue la reconduction de l’Initiative de journalisme local (IJL) pour trois ans à hauteur de 58,8 M$, mais s’inquiète encore énormément pour l’avenir de l’information de qualité. « La reconduction de l’IJL est très importante pour beaucoup de médias. Mais elle ne suffira pas. Nous devons […]

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« La reconduction de l’IJL est très importante pour beaucoup de médias. Mais elle ne suffira pas. Nous devons trouver d’autres moyens pour soutenir une plus grande variété de médias et stopper la dégringolade », lance Annick Charette, présidente de la FNCC–CSN, qui se trouve justement aujourd’hui à Saguenay, au Sommet sur l’avenir de l’information régionale, tout comme la ministre St-Onge.

Rappelons que les revenus publicitaires ont littéralement fondu de 800 M$ en 10 ans et que cela touche toutes les plateformes (radio, télé, quotidiens, magazines et hebdos). Dans les derniers mois, la diminution constante des revenus a provoqué la fermeture de Métro Média, le licenciement de 547 employé-es du Groupe TVA, le départ volontaire de 125 salarié-es de CN2I et l’abolition de 800 postes à Radio-Canada. « Il faut cesser de placer un simple pansement sur une hémorragie », ajoute la présidente, qui demande des solutions pérennes. Pour en savoir plus : www.csn.qc.ca/information

La CSN et la FNCC–CSN ont justement proposé des mesures structurantes la semaine dernière. Il faut notamment étendre le crédit d’impôt à tous les médias d’information, y compris la télévision et la radio. La Fédération propose également la création d’un fonds pour soutenir l’information à partir d’une redevance applicable lors de la vente d’appareils munis d’un écran, ainsi que sur le service Internet et mobiles.

À propos

La FNCC–CSN regroupe 6000 membres dans 80 syndicats œuvrant dans les domaines des communications, du journalisme et de la culture. Elle est l’une des huit fédérations de la CSN qui réunit près de 330 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec.

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Des solutions à la crise de l’information https://fncc.csn.qc.ca/2024/02/20/des-solutions-a-la-crise-de-linformation/ Tue, 20 Feb 2024 13:47:12 +0000 https://fncc.csn.qc.ca/?p=2803 On ne les compte plus : semaine après semaine, les annonces faisant état de réductions de personnel, de faillites et de fermetures au sein du secteur de l’information se multiplient. Alors que certains croyaient encore que la crise n’affectait que la presse écrite et son âge de papier, les annonces de l’abolition de centaines de […]

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On ne les compte plus : semaine après semaine, les annonces faisant état de réductions de personnel, de faillites et de fermetures au sein du secteur de l’information se multiplient. Alors que certains croyaient encore que la crise n’affectait que la presse écrite et son âge de papier, les annonces de l’abolition de centaines de postes, de TVA à Bell Média, auront démontré le contraire : tous les médias sont malheureusement touchés, radio et télé incluses.

Seulement au Québec, au cours des dix dernières années, les médias d’information auront vu 75 % de leurs revenus publicitaires être aspirés par les barbares du numérique. Une perte de 800 millions.

Manifestement, le système, par l’entremise duquel l’accès à l’information était assuré, est rompu. Et devant la hauteur du manque à gagner, seuls nos gouvernements ont la capacité structurante d’y remédier.

Renforcer le crédit d’impôt aux salles de rédaction

Dans le cadre de son prochain budget, Québec doit impérativement renouveler le crédit d’impôt à la masse salariale de la main-d’œuvre journalistique. Mais si ce mécanisme a été pertinent pour soutenir la presse écrite depuis 2019, force est de constater qu’il s’avère aujourd’hui insuffisant.

Exclues du programme, les salles de rédaction télé et radio doivent dorénavant pouvoir en bénéficier pour leur personnel travaillant à la production de contenus journalistiques. Tout aussi touchées par la perte de revenus (125 millions en télé, 65 millions en radio), les salles de rédaction de ces médias, particulièrement en région, voient leur effectif être constamment réduit.

L’hécatombe est encore bien pire du côté de la presse écrite, comme en témoignent la fermeture de nombreux hebdos régionaux, la faillite de Métro Média et le processus de rationalisation à la CN2i. La presse écrite n’ayant d’autre activité principale que la production de contenus d’information, nous demandons que le crédit d’impôt soit étendu à l’ensemble des emplois nécessaires au fonctionnement de l’entreprise.

Tant Ottawa que Québec doivent, dans leur budget respectif à venir, renforcer le programme de crédit d’impôt en fonction de l’urgence de la situation.

Un infofrais pour soutenir l’information

L’arrivée des géants du Web a complètement chamboulé la façon par laquelle nous consultons l’information et y avons accès. Au même titre que le gouvernement du Québec a l’obligation de préserver notre culture dans ce nouvel univers, il a la responsabilité que les citoyennes et les citoyens puissent avoir accès à des contenus d’information produits ici.

Alors que le ministre Mathieu Lacombe se penche actuellement sur la question, nous suggérons l’instauration, par le gouvernement du Québec, d’un fonds réservé et récurrent financé par l’instauration d’un infofrais de 2 % appliqué sur les achats d’appareils munis d’un écran (téléphones, tablettes, ordinateurs) ainsi que sur les services Internet et mobiles. À l’échelle du Québec, une telle redevance entraînerait des revenus de l’ordre de 200 millions par année.

D’intéressants précédents existent : qu’on pense aux redevances chargées sur les cassettes vierges, VHS ou audio, instaurées pour soutenir les créateurs à l’époque où le piratage commençait à faire rage. Ou encore à l’écofrais perçu au Québec afin de prévoir la fin de la vie utile des batteries ou d’autres produits électroniques.

Bien évidemment, les paramètres de ce fonds de soutien à l’information restent à être établis, de façon collégiale, par l’ensemble des acteurs du milieu, tout comme ses mécanismes de reddition de compte et les objectifs précis auxquels il devra s’atteler. D’emblée, ceux-ci nous paraissent nombreux, que ce soit pour soutenir les médias menacés de disparition, pour contrer l’apparition de déserts médiatiques en région, pour s’attaquer à la désinformation ou encore pour répondre aux défis entraînés par la dislocation des réseaux de distribution.

Pour une politique gouvernementale d’achat publicitaire

Les annonceurs du secteur privé ayant déserté les médias d’information devraient bénéficier d’incitatifs pour y revenir : ainsi faudrait-il qu’ils puissent déduire de leurs impôts le double de leurs dépenses effectuées auprès de médias d’information locaux et qu’ils ne puissent plus déduire l’argent dépensé auprès des géants étrangers délinquants. À portée de main des gouvernements du Québec et du Canada, de telles mesures favoriseraient la canalisation des budgets publicitaires vers nos médias d’information.

Mais la véritable question demeure celle-ci : combien de ministères et d’organismes publics, tous paliers de gouvernement confondus, continuent de faire du placement publicitaire auprès d’une société qui, après avoir disloqué notre secteur de l’information, continue à se comporter comme une véritable brute face à une loi dûment adoptée par nos parlementaires?

Devant l’ampleur de la crise, nos gouvernements – y compris les villes! – doivent cesser de tergiverser : qu’ils adoptent une réelle politique d’achat publicitaire responsable en appui à nos médias d’information et qu’ils cessent de transiger avec ces barbares qui refusent de se conformer aux règles fiscales en vigueur au Canada.

Alors que les travailleuses et les travailleurs de l’information ne cessent de jouer eux-mêmes les canaris de la mine, le Forum économique mondial reconnaissait, le mois dernier, que la désinformation se hissait en tête de liste des menaces planétaires. Quand les salles de rédaction disparaissent les unes après les autres, c’est notre accès à une information locale, rigoureuse et diversifiée qui recule. C’est notre démocratie qui décline dangereusement. Il est encore temps de se ressaisir. Et de répondre à la hauteur de la crise qui sévit.

Caroline Senneville, présidente de la CSN
Annick Charette, présidente de la Fédération nationale des communications et de la culture–CSN

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Coupes chez Bell Média : l’hécatombe, encore une fois https://fncc.csn.qc.ca/2024/02/08/coupes-chez-bell-media-lhecatombe-encore-une-fois/ Thu, 08 Feb 2024 20:13:32 +0000 https://fncc.csn.qc.ca/?p=2793 C’est avec désolation que la CSN et la Fédération nationale des communications et de la culture–CSN (FNCC–CSN) prennent acte de la décision de Bell de sabrer 4800 emplois à travers le Canada. « Les gens sont tristes, les gens sont en colère, les gens sont inquiets », a réagi la présidente de la FNCC–CSN, Annick Charette. « Depuis […]

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C’est avec désolation que la CSN et la Fédération nationale des communications et de la culture–CSN (FNCC–CSN) prennent acte de la décision de Bell de sabrer 4800 emplois à travers le Canada.

« Les gens sont tristes, les gens sont en colère, les gens sont inquiets », a réagi la présidente de la FNCC–CSN, Annick Charette. « Depuis ce matin, nos syndicats sont rencontrés tour à tour par leur direction respective. Nous sommes encore à évaluer l’ensemble des effets de cette annonce sur chaque média, chaque salle de rédaction, chaque équipe de travail, et les échos sont loin d’être rassurants » déplore la dirigeante syndicale.

« On ne peut rester inactifs devant autant de mauvaises nouvelles. Après la fermeture de Métro Média, les 547 postes supprimés chez TVA, la centaine de départ volontaire à la CN2i et les 800 postes abolis à Radio-Canada, voilà que Bell supprime 4800 emplois. Personne ne peut nier la crise qui affecte actuellement les médias d’information. Ce n’est pas des blagues : Bell Média vient de couper le seul journaliste de son réseau pour toute la région du Saguenay ! », déplore Annick Charette.

Pour la présidente de la CSN, Caroline Senneville, tant Québec qu’Ottawa doivent répondre à la crise qui sévit en ce moment.

« L’arrivée des géants de l’Internet, dont certains n’hésitent pas à bafouer nos propres lois, a complètement chamboulé le modèle économique sur lequel les médias reposaient et par l’entremise duquel l’accès à une information locale, régionale et nationale était assuré pour la population. Cet accès, essentiel à notre système démocratique, est aujourd’hui menacé : les salles de rédaction ferment les unes après les autres, le nombre d’emplois dans le secteur ne cesse de diminuer. Nos gouvernements ont l’obligation de soutenir nos médias d’information à travers cette crise », de déclarer Caroline Senneville.

La FNCC–CSN regroupe 6000 membres dans 80 syndicats œuvrant dans les domaines des communications, du journalisme et de la culture. Elle est l’une des huit fédérations de la CSN qui réunit près de 330 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec.

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Coupes à Radio-Canada :la CSN exige clarté et transparence de la part du diffuseur public https://fncc.csn.qc.ca/2023/12/04/coupes-a-radio-canada-la-csn-exige-clarte-et-transparence-de-la-part-du-diffuseur-public/ Mon, 04 Dec 2023 21:21:46 +0000 https://fncc.csn.qc.ca/?p=2756 MONTRÉAL, 4 DÉCEMBRE 2023 – Un jour sombre pour Radio-Canada et pour l’accès à l’information au pays : c’est avec désolation que le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Radio-Canada (STTRC–CSN) a pris connaissance aujourd’hui des compressions budgétaires de 125 M$ et des 800 abolitions de postes envisagées par la haute direction de CBC/Radio-Canada. « Les employé-es sont […]

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MONTRÉAL, 4 DÉCEMBRE 2023 – Un jour sombre pour Radio-Canada et pour l’accès à l’information au pays : c’est avec désolation que le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Radio-Canada (STTRC–CSN) a pris connaissance aujourd’hui des compressions budgétaires de 125 M$ et des 800 abolitions de postes envisagées par la haute direction de CBC/Radio-Canada.

« Les employé-es sont atterrés et inquiets », a réagi le président du STTRC–CSN, Pierre Tousignant, au sortir de la rencontre prévue par la direction pour annoncer son plan de compressions.

« Encore une fois, CBC/Radio-Canada est incapable de répondre aux questions élémentaires concernant les postes visés, les services qui seront affectés et, plus globalement, la capacité à remplir notre mandat comme diffuseur public malgré l’ampleur des compressions appréhendées. Si la haute direction veut faire la démonstration que l’ébauche de plan présentée aujourd’hui constitue la meilleure des options, elle devra faire preuve de clarté et de transparence au cours des prochaines semaines pour nous permettre de traverser cette période difficile. »

Pour le STTRC–CSN, la multiplication des plateformes et la concurrence déloyale des géants du Web ont entraîné une très grande diversification des activités de CBC/Radio-Canada et une chute des revenus. Or, à la lumière du bilan financier présenté par la direction, celle-ci devra faire des choix.

« À vouloir être partout, CBC/Radio-Canada prend le risque de ne se retrouver nulle part, s’inquiète Pierre Tousignant. Radio-Canada ne peut pas tout faire, encore moins tenter de calquer chacun de ses compétiteurs du secteur privé, sans mettre à mal sa mission fondamentale, à savoir celle d’assurer l’accès à l’information dans l’ensemble des régions du pays. Malheureusement, si le bilan financier de la haute direction est à ce point négatif, des choix devront être faits. Des priorités devront être dégagées. Et nous voulons faire partie de cette discussion. »

Les médias d’information en crise

Alors que les effets de la crise des médias d’information ne s’estompent pas, la présidente de la CSN, Caroline Senneville, rappelle au diffuseur public le rôle essentiel joué par Radio-Canada au sein de notre système démocratique. « Il n’y a aucune entreprise médiatique qui peut assurer une couverture de l’ensemble des régions ainsi que le développement des communautés francophones, partout au pays. Voilà pourquoi nous voulons être rassurés quant à la place de l’information et du réseau français dans les priorités de CBC/Radio-Canada. »

La présidente de la Fédération nationale des communications et de la culture (FNCC–CSN), Annick Charette, invite la direction à poursuivre la discussion avec le syndicat pour diminuer les impacts des compressions annoncées. « On ne peut pas se permettre de supprimer des postes sans avoir de vision à long terme. Nous voulons être rassurés quant aux objectifs qui seront poursuivis, particulièrement dans le contexte de la crise actuelle, où des régions risquent de se retrouver dans des déserts médiatiques. »

À propos

Le STTRC–CSN représente les 2800 travailleuses et travailleurs de l’information, techniciennes et techniciens et membres du personnel administratif des services français du diffuseur public, soit l’ensemble des stations du Québec et celle de Moncton. La FNCC–CSN regroupe 6000 membres dans 80 syndicats œuvrant dans les domaines des communications, du journalisme et de la culture. Elle est l’une des 8 fédérations de la CSN qui réunit près de 330 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec.

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À tout seigneur tout honneur https://fncc.csn.qc.ca/2023/11/23/a-tout-seigneur-tout-honneur/ Thu, 23 Nov 2023 16:27:09 +0000 https://fncc.csn.qc.ca/?p=2686 Vous voulez essayer ChatGPT pendant le temps des fêtes mais vous trouvez ça compliqué sur le site d’OpenAI? Alors le premier outil proposé est le navigateur Edge. Oui, oui, le navigateur de Microsoft. Pourquoi? Parce qu’il vous donne aisément accès à l’outil ChatGPT, un outil de génération de texte basé sur l’intelligence artificielle, dans sa […]

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Vous voulez essayer ChatGPT pendant le temps des fêtes mais vous trouvez ça compliqué sur le site d’OpenAI? Alors le premier outil proposé est le navigateur Edge. Oui, oui, le navigateur de Microsoft. Pourquoi? Parce qu’il vous donne aisément accès à l’outil ChatGPT, un outil de génération de texte basé sur l’intelligence artificielle, dans sa version 4 (alors que la version gratuite sur le site d’OpenAI est la version 3.5) et que franchement, ce navigateur est impressionnant que ce soir sur MacOS ou Windows.

De base, quand vous faites une recherche avec Edge, l’outil conversationnel Bing Chat va vous aider à la suite de votre requête avec ses réponses directement dans la fenêtre du navigateur. Si vous cliquez sur l’icône en haut à droite dans la fenêtre du navigateur, vous actionnerez alors « Copilot » et pourrez « converser » avec Bing Chat (dont le « moteur » est ChatGPT 4) vous pouvez questionner

(Si vous arrivez de l’infolettre, vous étiez rendu ici!)

Exemple de requêtes « Rédiger »:
Tu peux me faire un texte d’information touristique pour une publication Facebook qui parle des cinq plus grandes villes du Québec?
Réponse :
Vous cherchez une destination de rêve pour vos prochaines vacances? Découvrez les cinq plus grandes villes du Québec, qui vous offrent une variété d’attraits culturels, historiques et naturels. Voici un aperçu de ce que vous pouvez y faire:

 

– Montréal: la métropole du Québec, qui compte plus de 1,8 million d’habitants, vous séduira par son dynamisme, sa diversité et son charme européen. Visitez le Vieux-Montréal, le Mont-Royal, le Musée des beaux-arts, le Biodôme, le Stade olympique et bien plus encore.

– Québec: la capitale du Québec, qui compte plus de 566 000 habitants, vous émerveillera par son patrimoine historique, sa beauté architecturale et sa gastronomie. Explorez le Vieux-Québec, les Plaines d’Abraham, le Château Frontenac, le Musée national des beaux-arts du Québec et bien plus encore.

– Laval: la troisième plus grande ville du Québec, qui compte plus de 446 000 habitants, vous surprendra par son offre de loisirs, de divertissement et de nature. Découvrez le Cosmodôme, le Centre de la nature, le Carrefour Laval, le SkyVenture et bien plus encore.

– Gatineau: la quatrième plus grande ville du Québec, qui compte plus de 292 000 habitants, vous enchantera par son ambiance bilingue, son riche héritage culturel et sa proximité avec Ottawa. Visitez le Musée canadien de l’histoire, le Parc de la Gatineau, le Casino du Lac-Leamy, le Parlement canadien et bien plus encore.

– Longueuil: la cinquième plus grande ville du Québec, qui compte plus de 253 000 habitants, vous plaira par son accueil chaleureux, sa vie urbaine et sa vue imprenable sur Montréal. Profitez du Parc régional de Longueuil, du Marché public de Longueuil, du Théâtre de la Ville, du Parc Jean-Drapeau et bien plus encore.

 

N’attendez plus et réservez dès maintenant votre séjour dans l’une de ces magnifiques villes du Québec. Vous ne le regretterez pas!

 

Autre exemple de questions dans Rédiger:
Tu peux me faire un texte d’information journalistique pour une publication dans un journal qui parle des tendances des cinq dernières années, du taux de criminalité à Montréal? Ne pas oublier de citer les sources et les urls des documents consultés.

Réponse :
Montréal a connu une hausse importante de la criminalité en 2021, notamment des crimes violents impliquant des armes à feu. Selon le rapport d’activités du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), les crimes contre la personne ont augmenté de 17,3 % par rapport à la moyenne des cinq années précédentes. Le nombre d’homicides a atteint 36, soit une hausse de 39,5 % sur cinq ans. Les tentatives de meurtre ont grimpé de 27,1 % sur la même période, passant de 99 en 2016 à 139 en 2021. Les agressions sexuelles et les voies de fait ont également connu des augmentations respectives de 32,2 % et de 22,6 % sur cinq ans.

Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette flambée de violence, comme une plus grande circulation des armes à feu illégales, une culture des armes à feu présente chez les gangs de rue et dans des vidéos rap, ou encore des conflits amplifiés par les réseaux sociaux. Le SPVM a mis en place plusieurs mesures pour lutter contre ce phénomène, comme la stratégie Quiétude, l’Équipe de lutte au trafic d’armes à feu (ELTA), les Équipes multisectorielles dédiées aux armes à feu (EMAF) et un plan stratégique. Malgré tout, le SPVM se veut rassurant et affirme que Montréal demeure une ville sécuritaire.

Sources :
– Flambée des événements violents à Montréal, selon le dernier rapport du SPVM | Radio-Canada.ca https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1889107/police-hausse-crime-meurtres-securite-signalements-
– Bilan 2021 | Encore de la violence à Montréal | La Presse https://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-faits-divers/2021-12-28/bilan-2021/encore-de-la-violence-a-montreal.php
– Le SPVM dévoile le bilan des crimes à Montréal en 2021 https://www.narcity.com/fr/montreal/spvm-bilan-crimes-montreal-2021

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De l’information comme bien commun https://fncc.csn.qc.ca/2023/11/04/de-linformation-comme-bien-commun/ Sat, 04 Nov 2023 19:22:57 +0000 https://fncc.csn.qc.ca/?p=2606 Depuis plusieurs mois, les annonces concernant les réductions d’effectifs ou les dépôts de bilan se multiplient dans le monde des médias. La dernière en date, qui fait état d’une coupure de 547 postes à TVA, devrait tous nous interpeller comme membres d’une société qui a besoin de s’informer pour exercer son droit démocratique. Nous sommes bien […]

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Photo de Kyle Loftus, Pexel.

Depuis plusieurs mois, les annonces concernant les réductions d’effectifs ou les dépôts de bilan se multiplient dans le monde des médias. La dernière en date, qui fait état d’une coupure de 547 postes à TVA, devrait tous nous interpeller comme membres d’une société qui a besoin de s’informer pour exercer son droit démocratique. Nous sommes bien sûr solidaires au premier plan avec les travailleurs et travailleuses que cette mesure impacte de plein fouet. À l’échelle humaine, c’est un des pires bouleversements que ces gens auront à vivre.

Mais que faisons-nous comme société pour éviter la désagrégation qui s’accentue dans le monde médiatique ? Comment réfléchissons-nous collectivement à des solutions ? La coupure d’un tiers des effectifs chez TVA est un coup de canon qui devrait tous nous réveiller, car il y a péril en la demeure. Demain, nous pourrions nous lever dans un monde où la pluralité des voix se sera éteinte et où nous dépendrons des réseaux sociaux pour nous parler de la marche de la planète. Souhaitons-nous cela ?

De 2008 à 2021, 450 médias d’information ont fermé leurs livres au Canada faute de pouvoir maintenir leurs activités par manque de revenus. Même ceux qui, apparemment, sont un modèle de réussite de la transition numérique surnagent à peine. Le Washington Post annonce un vaste plan de réduction des effectifs. Plus près de nous, dans les derniers mois, Métro Media, qui assurait l’information locale à Montréal, vient se déclarer en faillite. Idem pour Metroland à Toronto. Plus de couverture des activités politiques, communautaires et culturelles de proximité pour ces deux grandes villes. La CN2i, qui détient les 6 grands hebdos régionaux du Québec, est en posture précaire depuis que Facebook a rompu son engagement et a retiré sa contribution. Le modèle d’affaires basé sur les revenus publicitaires qui fut jadis très rentable et que pratiquent la plupart des médias arrive maintenant à son point de rupture. Et les investisseurs privés se désengagent du secteur qui n’est plus rentable.

Pourtant, l’information issue de médias reconnus est un des piliers de la démocratie. Elle propose au public des faits vérifiés, une éthique professionnelle rigoureuse et garantit ses sources. C’est l’antithèse des fake news. L’information est nécessaire au maintien d’une population impliquée dans sa vie citoyenne, une population consciente, participative et instruite des enjeux qui a la possibilité de faire des choix éclairés. L’information est un bien commun dont on ne peut priver la société. Et ce bien commun est en péril. Il est temps d’agir et de décider de ce que nous voulons et de comment nous allons sauver nos médias et notre droit à être informé.

Des états généraux nationaux sur l’information doivent se tenir dans les délais les plus brefs. Les acteurs de la société civile et des médias doivent réfléchir de concert à des solutions structurantes et pérennes. Car manifestement, les conditions actuelles ne suffisent plus à la tâche. Déjà, la France a annoncé un tel chantier. Nous n’avons plus le temps de tergiverser et d’appliquer de petits pansements sur cette hémorragie massive.

Nous demandons aux gouvernements d’agir avec diligence et de préserver notre écosystème médiatique. C’est essentiel pour tous, mais plus encore pour la vitalité des régions qui sera en grand danger si les moyens de communication ne se déploient plus dans les communautés. Chaque dollar investi dans les journaux, radios et télévisions locaux participe à l’économie circulaire et régionale. Cela crée des emplois, promeut les activités culturelles et communautaires qui soutiennent les salles de spectacles, les restaurants, les rencontres sportives, les initiatives de développement régional, les entreprises, les actions de leurs municipalités et de leurs élu.es ainsi que les mobilisations et revendications syndicales de la région. C’est un liant social. Parce qu’ils ont l’information locale pour les éclairer sur les enjeux qui les concernent, les citoyens peuvent faire entendre leurs voix et leurs choix sur les enjeux qui secouent leur communauté. En région et localement, l’Information est un bien commun, mais aussi un service essentiel.

Annick Charette , Présidente de la Fédération nationale des communications et de la culture (FNCC–CSN)

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Journée sans Meta : la CSN invite ses membres à boycotter Facebook et Instagram le 15 septembre https://fncc.csn.qc.ca/2023/09/12/journee-sans-meta-la-csn-invite-ses-membres-a-boycotter-facebook-et-instagram-le-15-septembre/ Tue, 12 Sep 2023 19:24:29 +0000 https://fncc.csn.qc.ca/?p=2591 MONTRÉAL, le 12 sept. 2023 – Devant le comportement outrancier de la multinationale américaine Meta dans sa lutte contre l’adoption de la Loi sur les nouvelles en ligne, la CSN invite les membres de ses syndicats affiliés à boycotter les plateformes Facebook et Instagram vendredi prochain, à l’occasion de la Journée internationale de la démocratie. La […]

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MONTRÉAL, le 12 sept. 2023 – Devant le comportement outrancier de la multinationale américaine Meta dans sa lutte contre l’adoption de la Loi sur les nouvelles en ligne, la CSN invite les membres de ses syndicats affiliés à boycotter les plateformes Facebook et Instagram vendredi prochain, à l’occasion de la Journée internationale de la démocratie.

La CSN rejoint ainsi une vaste coalition d’organismes qui, à l’appel de sa Fédération nationale des communications et de la culture (FNCC-CSN) et de la Fédération des journalistes du Québec, déplorent vivement l’attitude du groupe Meta depuis l’adoption du projet de loi C-18 qui vise à contraindre les plateformes numériques à rétribuer les entreprises de presse pour les contenus journalistiques qui sont partagés sur leurs plateformes.

« Au cours des 15 dernières années, ce sont des centaines d’emplois qui ont été perdus en raison de l’exode des revenus publicitaires vers des multinationales comme Meta, rappelle la présidente de la CSN, Caroline Senneville. Ce sont des dizaines de salles de presse qui ont été contraintes de fermer au Québec seulement. Et lorsqu’un État de droit comme le Canada décide de réglementer afin de soutenir le droit à l’information pour les citoyennes et les citoyens et de mettre en place un environnement économique viable pour les véritables producteurs de contenus d’information, il faudrait accepter que Facebook se place au-dessus des lois ? »

Pour la présidente de la CSN, « la vitalité des médias d’information est à la base de notre système démocratique. On ne peut tolérer qu’une multinationale draine une large part des revenus publicitaires, chamboule l’ensemble de l’écosystème journalistique pour ensuite bannir de ses plateformes leur contenu et refuser de se conformer aux lois adoptées par nos parlementaires. Il est impératif que la multinationale Meta réintègre sans tarder les contenus journalistiques sur ses plateformes et amorce les négociations avec les entreprises de presse comme prévu par la loi. »

La FNCC-CSN regroupe 6 000 membres dans 80 syndicats œuvrant dans les domaines des communications, du journalisme et de la culture. Elle est l’une des huit fédérations de la CSN qui réunit près de 325 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec.

SOURCE CSN

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Renseignements:
François L’Écuyer, Service des communications de la CSN,
Cell. : 514 949-8973, francois.lecuyer@csn.qc.ca

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Fermeture du journal Métro : la CSN demande au gouvernement de sauvegarder l’information locale à Montréal https://fncc.csn.qc.ca/2023/08/11/fermeture-du-journal-metro-la-csn-demande-au-gouvernement-de-sauvegarder-linformation-locale-a-montreal/ Sat, 12 Aug 2023 01:05:47 +0000 https://fncc.csn.qc.ca/?p=2582 MONTRÉAL, le 11 août 2023  – La Fédération nationale de la culture et des communications-CSN (FNCC-CSN) déplore l’annonce de la fermeture du journal Métro et demande une concertation des pouvoirs politiques tant au Québec qu’à la ville de Montréal pour une intervention immédiate et constructive afin de sauver l’information locale partout sur l’île de Montréal. « […]

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MONTRÉALle 11 août 2023  – La Fédération nationale de la culture et des communications-CSN (FNCC-CSN) déplore l’annonce de la fermeture du journal Métro et demande une concertation des pouvoirs politiques tant au Québec qu’à la ville de Montréal pour une intervention immédiate et constructive afin de sauver l’information locale partout sur l’île de Montréal.

« On ne peut tout simplement pas laisser aller le seul média qui couvre les actualités politiques, culturelles et sportives dans tous les arrondissements de la métropole du Québec », déclare Annick Charette, présidente de la FNCC-CSN.

La fin précipitée de la distribution via Publisac et la chute massive des revenus qui a été la conséquence ont grandement contribués à fragiliser l’entreprise et ont menés à la situation actuelle.

« Il est temps que le Québec se dote de moyens conséquents pour soutenir l’information locale et régionale essentielle à notre démocratie et à la vitalité des communautés. La presse de proximité a un rôle essentiel à jouer. Ne pas contribuer à sa survie c’est renoncer à la valorisation des activités politiques et sociales qui cimentent les vies de quartier. C’est une responsabilité collective de maintenir cette institution », ajoute la présidente de la FNCC-CSN, qui s’inquiète par ailleurs de l’impact sur les revenus publicitaires des médias du boycott des nouvelles canadiennes par Facebook (Meta).

À propos

La FNCC-CSN regroupe 6 000 membres dans 80 syndicats œuvrant dans les domaines des communications, du journalisme et de la culture. Elle est l’une des huit fédérations de la CSN qui réunit près de 325 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec.

SOURCE Fédération nationale des communications et de la culture (FNCC–CSN)

Renseignements: Thierry Larivière, conseiller syndical aux communications, 514-966-4380

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Dépôt d’une demande d’accréditation syndicale des employé-es du Festival international de films Fantasia https://fncc.csn.qc.ca/2023/07/31/depot-dune-demande-daccreditation-syndicale-des-employe-es-du-festival-international-de-films-fantasia/ Mon, 31 Jul 2023 22:42:33 +0000 https://fncc.csn.qc.ca/?p=2574 MONTRÉAL, le 31 juill. 2023 /CNW/ – Le 23 juillet, le Syndicat des employé-es de l’événementiel-CSN a déposé une requête en accréditation pour représenter une cinquantaine de travailleuses et travailleurs du Festival international de films Fantasia de Montréal. Ils rejoignent ainsi les salarié-es d’autres festivals au Québec déjà syndiqués à la Fédération nationale des communications et […]

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Photo: Cottonbro Studio, Pexels

MONTRÉAL, le 31 juill. 2023 /CNW/ – Le 23 juillet, le Syndicat des employé-es de l’événementiel-CSN a déposé une requête en accréditation pour représenter une cinquantaine de travailleuses et travailleurs du Festival international de films Fantasia de Montréal. Ils rejoignent ainsi les salarié-es d’autres festivals au Québec déjà syndiqués à la Fédération nationale des communications et de la culture (FNCC-CSN).

Le syndicat entend défendre sans relâche les salarié-es du plus grand festival de films de genres en Amérique du Nord, en négociant de meilleures conditions de travail et de meilleurs salaires.

« Les employé-es de l’événementiel acceptent depuis longtemps de piètres conditions de travail par pure passion. Mais la passion ne paie pas un loyer ni un panier d’épicerie. Et les concessions d’hier sont aujourd’hui des sacrifices. Il faut donc s’assurer que ces événements, largement subventionnés par l’État, ne le soient pas aussi par leurs employé-es sous-payés », constate Annick Charette, présidente de la FNCC-CSN. « Nous invitons les travailleuses et les travailleurs de festivals à se mobiliser et arrêter de « simplement survivre de leur passion ». Ensemble, on peut changer les choses. ».

À propos de Fantasia

Fondé en 1996, le festival Fantasia célèbre cette année sa 27e édition. Avec un public estimé depuis 2016 à plus de 100 000 visiteurs, il a contribué à populariser des films indépendants « anti-Hollywood » de genres aussi divers que la science-fiction, le fantastique, la comédie ou le film d’action, et à faire connaitre de nouveaux talents venus du monde entier.

À propos de la FNCC-CSN

La FNCC-CSN regroupe 6000 membres dans 80 syndicats œuvrant dans les domaines des communications, du journalisme et de la culture. Elle est l’une des huit fédérations de la CSN qui réunit 330 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec.

À propos de la CSN

Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale québécoise. Composée de près de 1 600 syndicats, elle défend plus de 330 000 travailleuses et travailleurs de tous les secteurs d’activité et prend part à plusieurs débats de fond de la société québécoise pour une société plus solidaire, démocratique, équitable et durable.

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SOURCE CSN

Renseignements:
Damien Waltisperger, Conseiller syndical au Service des communications,
Confédération des syndicats nationaux (CSN), Tél.: 514 835-2786

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