Fédération nationale des communications et de la culture (FNCC–CSN) https://fncc.csn.qc.ca/ Fri, 03 Oct 2025 14:42:26 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.7.4 Gaza, le tombeau du journalisme https://fncc.csn.qc.ca/2025/10/03/gaza-le-tombeau-du-journalisme/ Fri, 03 Oct 2025 14:42:26 +0000 https://fncc.csn.qc.ca/?p=3754 Intro de la FNCC La Fédération nationale des communications et de la culture (FNCC-CSN), membre et mandataire au Québec de la Fédération internationale des Journalistes (FIJ), fait écho à cette tribune pour dénoncer, encore une fois, l’insoutenable situation des journalistes à Gaza. Avec plus de 222 journalistes tués en deux ans, nous ne pouvons référer […]

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Intro de la FNCC

La Fédération nationale des communications et de la culture (FNCC-CSN), membre et mandataire au Québec de la Fédération internationale des Journalistes (FIJ), fait écho à cette tribune pour dénoncer, encore une fois, l’insoutenable situation des journalistes à Gaza. Avec plus de 222 journalistes tués en deux ans, nous ne pouvons référer à aucun bilan comparable, ni pendant la Seconde Guerre mondiale, ni au Vietnam, ni en Syrie ou en Irak. Gaza est devenu le pire cimetière de journalistes de l’histoire contemporaine. Et ça continue. Le gouvernement israélien n’a qu’une seule volonté : éliminer les voix de Gaza et faire taire la presse internationale. Ne cautionnons pas le silence.

Pour contribuer au Fonds de sécurité de la FIJ, c’est ici: https://www.ifj.org/fr/faire-un-don

 

Gaza, le tombeau du journalisme

Par Anthony Bellanger*
Secrétaire général de la Fédération internationale des journalistes (FIJ)**

L’Histoire ne sera clémente qu’avec les témoins. À Gaza, elle retiendra le nom d’Anas al-Sharif, jeune reporter d’Al Jazeera tué le 10 août 2025, et ceux des 222 autres journalistes assassinés en deux ans par l’armée israélienne. Ceux qui ont choisi de les éliminer y resteront condamnés à jamais.

Depuis bientôt deux ans, Gaza est le territoire le plus dangereux au monde pour exercer notre métier. Israël y interdit l’accès aux journalistes étrangers. La vérité repose exclusivement sur les reporters palestiniens, presque tous membres du Palestinian Journalists’ Syndicate, affilié à la FIJ. Ils travaillent souvent sans protection, sans refuge pour leurs familles. Et trop régulièrement, ils sont directement visés.

Jamais la profession n’avait connu un tel massacre. La Fédération internationale des journalistes, fondée en 1926 et qui célébrera son centenaire à Paris en mai 2026, n’a recensé aucun bilan comparable, ni pendant la Seconde Guerre mondiale, ni au Vietnam, ni en Syrie ou en Irak. Gaza est devenu le pire cimetière de journalistes de l’histoire contemporaine.

Ce n’est pas une série de tragédies accidentelles. C’est une stratégie : tuer les témoins, fermer Gaza, verrouiller le récit. Empêcher la presse internationale d’entrer, c’est réduire au silence les observateurs indépendants. Et au moment où le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, promet de «recoloniser» Gaza, contrôler le récit devient aussi crucial que contrôler le territoire. Coloniser, c’est aussi effacer les ruines, les morts, les survivants et ceux qui les racontent.

De la frontière nord à Gaza-ville, des centaines de milliers d’habitants ont été forcés de fuir vers le sud. Mais ce sud n’est pas un refuge : il n’offre ni sécurité, ni porte de sortie. Les familles s’y entassent, prisonnières entre les bombes et la mer, sans possibilité d’échapper à la guerre. Cette réalité de siège total est aussi celle des journalistes, condamnés à travailler enfermés dans une enclave où la survie devient chaque jour plus improbable.

Dans ce contexte, la reconnaissance de l’État de Palestine par un nombre croissant de pays à l’ONU a valeur de symbole. Mais elle arrive bien tard. Elle ne protège pas les vivants et ne rend pas justice aux morts. La diplomatie rattrape l’Histoire, mais après l’irréparable.

Qui protège alors ces témoins ? Ni l’ONU, paralysée, ni les grandes puissances, complices par leurs livraisons d’armes et leur silence. Les journalistes palestiniens poursuivent seuls leur mission, jusqu’à l’épuisement. Jusqu’à la mort.

La FIJ, elle, agit sur le terrain. Elle soutient directement les reporters et leurs familles grâce à son International Safety Fund. Elle raconte le quotidien de ses confrères et consœurs, Sami, Gharda et les autres, pour que leur cruelle réalité ne se résume pas à des chiffres. Et elle réclame, depuis plusieurs années, une Convention internationale des Nations unies qui obligerait les États à protéger les journalistes et à sanctionner leurs assassins. Tant que cette Convention n’existe pas, l’impunité domine et protège les dirigeants israéliens.

Un rappel essentiel, répété depuis des années par la FIJ à l’attention des journalistes et travailleurs des médias titulaires de la carte de presse internationale : « Aucun reportage ne vaut la vie d’un être humain. » Ce n’est pas un slogan : c’est une règle de survie. La mission des journalistes n’est pas de mourir en martyrs, mais de témoigner en sécurité. Leur protection est une responsabilité collective. Chaque casque, chaque gilet pare-balles, chaque formation en sécurité est vital.

À Gaza, beaucoup se demandent : “à quoi bon continuer ?” Les preuves abondent, les témoignages s’accumulent, et pourtant rien ne change. Mais renoncer serait pire. Car le silence, c’est la victoire des bourreaux qui leur permettra de dire qu’il ne s’est rien passé.

Cent ans après sa création, la FIJ fait face à l’épreuve la plus terrible de son histoire. Gaza est devenu le tombeau du journalisme. Si nous acceptons que des reporters y meurent dans l’indifférence, nous ouvrons la voie à d’autres régimes qui, demain, considéreront l’assassinat de journalistes comme un instrument ordinaire de guerre.

Anas al-Sharif ne voulait pas mourir. Il voulait informer le monde, en sécurité. Sa mort, et celle de nos 222 consœurs et confrères, nous obligent.

Israël tue les journalistes. Tuer les journalistes, c’est tuer la vérité. Et un monde sans vérité, c’est un monde où les bourreaux règnent sans partage.

Bruxelles, 3 octobre 2025

* Anthony Bellanger est journaliste, syndicaliste et historien (Phd) français et belge. Depuis 2015, il est secrétaire général de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), après avoir occupé le poste de secrétaire général adjoint de 2014 à 2015. Il est également professeur invité de journalisme à l’université de Mons (Belgique).

* Créée à Paris en 1926 et basée à Bruxelles depuis 1952, la Fédération internationale des journalistes, seule organisation professionnelle mondiale, représente 600.000 journalistes répartis dans 148 pays du monde.

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Rapport de tournée de la campagne L’information, un bien public https://fncc.csn.qc.ca/2025/09/27/rapport-de-tournee-de-la-campagne-linformation-un-bien-public/ Sat, 27 Sep 2025 11:00:30 +0000 https://fncc.csn.qc.ca/?p=3733 Tournée de consultations sur la santé des médias et de l’information locale La Fédération nationale des communications et de la culture lance un cri d’alarme   Montréal, le 27 septembre 2025 — Dans la dernière année, la Fédération nationale des communications et de la culture (FNCC–CSN), qui représente un nombre important de travailleuses et de […]

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Tournée de consultations sur la santé des médias et de l’information locale
La Fédération nationale des communications et de la culture lance un cri d’alarme

 

Montréal, le 27 septembre 2025 — Dans la dernière année, la Fédération nationale des communications et de la culture (FNCC–CSN), qui représente un nombre important de travailleuses et de travailleurs de l’information au Québec, a effectué une tournée de consultations dans le cadre de sa campagne « L’information, un bien public ». Des tables de discussion se sont tenues à Chicoutimi, Gatineau, Laval, Longueuil, Montréal, Québec, Rimouski, Rouyn-Noranda, Sainte-Adèle, Sherbrooke et Trois-Rivières, auxquelles ont participé des actrices et acteurs du milieu des médias, des propriétaires d’entreprises de presse, des élu-es, des responsables de différentes organisations sociales et communautaires et différents leaders de la société civile.

« Toutes les organisations et tous les gens rencontrés s’entendent sur la chose suivante : le système par l’entremise duquel l’accès à l’information était assuré est rompu », expose Annick Charette, présidente de la FNCC–CSN.

Les revenus publicitaires des médias d’information se sont volatilisés, aspirés et accaparés par une poignée de multinationales du numérique. « Étant dans l’obligation de fonctionner avec des revenus constamment revus à la baisse, nombre de médias se voient dans l’obligation de mettre la clé dans la porte ou bien de réduire la masse salariale. D’autres ont pris la décision de miser sur la convergence de leurs ressources, fermant des antennes locales ou rapatriant les travailleuses et les travailleurs dans un grand centre. Les petites villes subissent généralement les conséquences de telles décisions. Elles deviennent tributaires des décisions arbitraires du média national en ce qui a trait aux choix des contenus traités. Ainsi, au Saguenay–Lac-Saint-Jean, des événements qui se déroulent à Roberval ne sont parfois pas traités par les médias régionaux, car le déplacement trop long — à partir de Chicoutimi ou de Jonquière, par exemple — empêcherait la couverture d’autres nouvelles importantes. Le scénario est similaire sur la Côte-Nord ou dans le Bas-Saint-Laurent. Ce phénomène marquant en région dite “éloignée” est aussi familier dans les grands centres, alors que les quartiers de Montréal ou de Laval se voient souvent oubliés dans la couverture nationale », continue la présidente.

Simultanément, les médias souffrent d’une certaine perte de confiance d’une partie de la population. « La qualité de l’information produite est aussi un sujet de préoccupation partagée par les personnes consultées, dans une ère où le journalisme et l’opinion et la chronique se côtoient et où parfois la ligne entre les deux est floue. En effet, afin de pallier le manque de financement, des médias misent de plus en plus sur la formule à la mode qui consiste à commenter les nouvelles grâce à des intervenantes et intervenants qui offrent leur opinion sur divers sujets. Aussi pertinente soit-elle, une opinion et une chronique ne constituent pas du travail journalistique, lequel se veut objectif et basé sur la vérification des faits et non une interprétation », enchaîne Mme Charette. C’est pourquoi la nécessité de développer l’éducation aux médias a été soulevée à plusieurs reprises.

Un peu partout, les participantes et participants ont soulevé l’importance de dynamiser et de diversifier les sources de financement pour les médias. Le fait qu’il soit important de sensibiliser les divers paliers de gouvernement et les agences publicitaires quant à l’importance du placement dans les médias locaux est aussi partagé par tous. « Le gouvernement du Québec pourrait faire comme celui de l’Ontario et exiger que ses ministères et agences investissent un minimum de 25 % de leurs dépenses publicitaires dans les médias locaux. Notre gouvernement provincial pourrait implanter cette même cible pour ses achats publicitaires. Le fédéral aussi, d’ailleurs ! » souligne Mme Charette.
Les défis sont majeurs. « Seuls nos gouvernements ont la capacité structurante d’y remédier. Et ce n’est pas en abandonnant la taxe sur les services numériques sur une seule respiration de Donald Trump que le gouvernement canadien démontre qu’il a l’intention de faire partie de la solution. L’information journalistique crédible a un coût : il en va de la responsabilité de toutes et de tous d’en prendre acte afin de la protéger », conclut la présidente.

Pour consulter le rapport et les autres pistes de solutions, rendez-vous au https://fncc.csn.qc.ca/wp-content/uploads/2025/08/2025.05_CSN-FNCC_Tournee-Rapport_VF-Num.pdf.

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À propos

La FNCC–CSN regroupe 6000 membres dans 80 syndicats œuvrant dans les domaines des communications, du journalisme et de la culture. Elle est l’une des huit fédérations de la CSN qui réunit près de 330 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec.

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Rapport du Groupe de travail sur l’avenir de l’audiovisuel au Québec https://fncc.csn.qc.ca/2025/09/05/rapport-du-groupe-de-travail-sur-lavenir-de-laudiovisuel-au-quebec/ Fri, 05 Sep 2025 19:54:19 +0000 https://fncc.csn.qc.ca/?p=3708 Des recommandations à la hauteur des défis de l’industrie, la volonté politique le sera-t-elle ?   Montréal, le 5 septembre 2025 La Fédération nationale des communications et de la culture (FNCC–CSN) salue le travail réalisé par le Groupe de travail sur l’avenir de l’audiovisuel au Québec (GTAAQ). « L’ampleur de l’exercice est colossale. Le nombre important […]

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Des recommandations à la hauteur des défis de l’industrie, la volonté politique le sera-t-elle ?

 

Montréal, le 5 septembre 2025

La Fédération nationale des communications et de la culture (FNCC–CSN) salue le travail réalisé par le Groupe de travail sur l’avenir de l’audiovisuel au Québec (GTAAQ). « L’ampleur de l’exercice est colossale. Le nombre important de recommandations démontre à quel point notre industrie audiovisuelle a besoin d’appuis sérieux. Nous pressons le ministre de la Culture et des Communications de faire siennes les recommandations du GTAAQ et d’effectuer les représentations nécessaires auprès de ses collègues ministres, notamment le ministre des Finances, afin de permettre que ces recommandations prennent vie », déclare Annick Charette, présidente de la Fédération nationale des communications et de la culture (FNCC–CSN), l’une des principales organisations syndicales dans le domaine de l’audiovisuel au Québec.

La FNCC–CSN souligne plus particulièrement quelques recommandations. « En premier lieu, le GTAAQ recommande d’améliorer les conditions de travail du personnel de l’industrie, notamment en créant un filet social qui permettrait l’adaptation des régimes d’assurance-emploi et en développant des mécanismes de protection correspondant à la nature intermittente et créative du travail. Reconnaître la contribution incontournable des travailleuses, travailleurs, artistes et artisans de ces secteurs en s’efforçant de leur accorder les mêmes droits et avantages qu’aux autres travailleuses et travailleurs a toujours fait partie des priorités de la FNCC », souligne Mme Charette.

« Nous sommes évidemment très heureux de voir que le GTAAQ a fait siennes nos recommandations à l’égard de l’élargissement du crédit d’impôt aux médias électroniques, de même que la recommandation d’améliorer les achats publicitaires dans les médias locaux. Nous mettons de l’avant ces mesures depuis quelques années déjà, dans le cadre de notre campagne L’information, un bien public », rappelle Mme Charette.

La présidente est aussi enthousiaste de constater que le Groupe de travail recommande d’étendre le mandat de Télé-Québec et de lui assurer plus de moyens financiers, une autre revendication historique de la fédération. « Il est plus que temps que Télé-Québec soit considéré comme un véritable diffuseur national, surtout dans le contexte de la survie de notre spécificité ! », s’exclame-t-elle.

La FNCC évalue positivement la recommandation de mieux soutenir les festivals et l’industrie de l’animation, qui en ont bien besoin. « Les conditions d’emploi des travailleuses et travailleurs des festivals sont très difficiles. Nous sommes aussi en phase avec le GTAAQ quand il recommande de réviser le crédit d’impôt pour les services de production, notamment la bonification liée aux effets visuels et à l’animation. Le secteur de l’animation dépérit depuis quelques années au Québec par la désaffection des crédits d’impôt provinciaux. La production a migré notamment vers l’Ontario », continue Mme Charette.

« Il nous apparait impératif et urgent d’appuyer toute mesure visant l’encadrement et garantissant la souveraineté numérique du Québec. Nous appuyons l’ensemble des recommandations en lien, plus spécifiquement, avec tout ce qui touche à la protection du droit d’auteur et à la primauté de l’apport humain dans la création », affirme la présidente.

La présidente de la FNCC–CSN conclut en émettant ce souhait : « Un remaniement ministériel est à nos portes. La personne qui occupera le siège de ministre de la Culture et des Communications devra conserver le rapport du GTAAQ sur sa table de chevet et tout mettre en œuvre pour que ses recommandations soient mises en œuvre ».

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À propos
La FNCC–CSN regroupe 6000 membres dans 80 syndicats œuvrant dans les domaines des communications, du journalisme et de la culture. Elle est l’une des huit fédérations de la CSN qui réunit près de 330 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec.

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Les journalistes et l’accès à l’information sont en danger partout dans le monde https://fncc.csn.qc.ca/2025/06/11/les-journalistes-et-lacces-a-linformation-sont-en-danger-partout-dans-le-monde/ Wed, 11 Jun 2025 15:35:48 +0000 https://fncc.csn.qc.ca/?p=3658 À l’occasion de la clôture à Montréal de la tenue d’instances dirigeantes de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), la plus grande organisation de journalistes au monde, les représentantes et représentants de l’organisation et de la Fédération nationale des communications et de la culture (FNCC–CSN) dénoncent l’hypocrisie du gouvernement fédéral en ce qui a trait […]

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Les journalistes et l’accès à l’information sont en danger partout dans le monde

Congres de la FIJ

À l’occasion de la clôture à Montréal de la tenue d’instances dirigeantes de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), la plus grande organisation de journalistes au monde, les représentantes et représentants de l’organisation et de la Fédération nationale des communications et de la culture (FNCC–CSN) dénoncent l’hypocrisie du gouvernement fédéral en ce qui a trait à la liberté de presse.

Le ministère de l’Immigration à Ottawa a en effet refusé l’octroi de visas à six journalistes membres du comité exécutif de la FIJ, dont deux vice-présidents. Du jamais vu, selon la FIJ. Ces six journalistes proviennent d’Angola, du Cameroun, du Pérou, de Colombie, du Panama et de Palestine.

Du côté de la FNCC–CSN, on ne décolère pas. « La FNCC s’oppose à toute ingérence politique entravant le travail journalistique, lequel est un pare-feu essentiel face à la déferlante de désinformation et de mésinformation que nous voyons partout. Hélas, aujourd’hui, le Canada, qui se targue d’être un grand défenseur de la liberté de presse, a failli. En ne délivrant pas les visas nécessaires pour l’entrée au pays de ces journalistes, le gouvernement fédéral les a empêchés d’effectuer leur travail, et ce, sans aucune justification. Et que penser du fait que ces journalistes sont tous issus soit d’Afrique, soit d’Amérique latine ou, encore plus interpellant, de Palestine ? Le ministère de l’Immigration doit se justifier », martèle Annick Charrette, présidente de la FNCC–CSN.

La situation à Gaza est catastrophique, tant sur le plan sanitaire qu’humanitaire, et les journalistes gazaouis en paient le prix fort. « Au moins 170 journalistes palestiniens ont été tués depuis le 7 octobre 2023. C’est un massacre sans précédent pour la profession. Nous appelons à une mobilisation mondiale des journalistes et de leurs organisations pour condamner ce qui se passe en ce moment à Gaza et en Palestine, pour couvrir ce sujet autant que possible dans les médias et pour soutenir nos membres sur place », déclare Anthony Bellanger, secrétaire général de la FIJ.

Dominique Pradalié, présidente de la FIJ, rappelle que le travail journalistique est de plus en plus dangereux et qu’à l’échelle internationale, il n’existe aucune protection spéciale

pour les journalistes. « Jamais autant de journalistes n’ont été assassinés dans le monde, spécialement à Gaza. En toute impunité, les commanditaires de ces crimes veulent les empêcher de témoigner des réalités de leur pays. Il est plus qu’urgent d’adopter une convention internationale contraignante pour leur protection. Depuis trop longtemps, les engagements des États restent symboliques alors que nos consœurs et confrères continuent de tomber sous les balles, d’être emprisonnés, menacés en ligne ou hors ligne ou bien réduits au silence. Protéger les journalistes, c’est protéger le droit de chacune et chacun à l’information, c’est protéger le droit du public de savoir », martèle Mme Pradalié.

Pour Jon Schleuss, président de The NewsGuild–CWA, le plus grand syndicat de journalistes en Amérique du Nord, il est important que les journalistes du monde entier fassent front commun à un moment où les gouvernements, incluant l’administration Trump, attaquent les journalistes et sapent la liberté de la presse. « Aux États-Unis, l’administration Trump a œuvré contre les libertés fondatrices de notre pays, qui protègent une presse libre dans la Constitution américaine. L’administration a poursuivi des organismes de presse, attaqué des journalistes couvrant le gouvernement, utilisé ses pouvoirs pour enquêter sur des diffuseurs publics et privés et répandre des informations erronées afin de changer les politiques gouvernementales. Cette administration a également pris des mesures pour mettre fin à la diffusion de Radio Free Asia, Voice of America et d’autres médias internationaux soutenus par le peuple états-unien depuis des décennies. L’information est un bien public et les journalistes sont les travailleurs qui la fournissent. Nous devons les protéger pour protéger nos démocraties », termine-t-il.

À propos de la FIJ

Fondée en 1926, la FIJ est la plus grande organisation de journalistes au monde. Elle représente 600 000 professionnel-les des médias dans 187 syndicats et associations dans plus de 140 pays. Elle représente les journalistes au sein des Nations Unies et du mouvement syndical international.

À propos de la FNCC–CSN

La FNCC–CSN regroupe 6000 membres dans 80 syndicats œuvrant dans les domaines des communications, du journalisme et de la culture. Elle est l’une des huit fédérations de la CSN qui réunit près de 330 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec.

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Projet de loi 109 du ministre de la Culture – Réaction de la FNCC https://fncc.csn.qc.ca/2025/05/21/projet-de-loi-109-du-ministre-de-la-culture-reaction-de-la-fncc/ Wed, 21 May 2025 20:51:32 +0000 https://fncc.csn.qc.ca/?p=3653 La Fédération nationale des communications et de la culture (FNCC–CSN) salue la détermination du ministre de la Culture et des Communications, Mathieu Lacombe, de s’attaquer au problème de la découvrabilité des contenus francophones, tant en musique qu’en production audio-visuelle, avec son projet de loi 109. « Dans le contexte de mondialisation des marchés que nous […]

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La Fédération nationale des communications et de la culture (FNCC–CSN) salue la détermination du ministre de la Culture et des Communications, Mathieu Lacombe, de s’attaquer au problème de la découvrabilité des contenus francophones, tant en musique qu’en production audio-visuelle, avec son projet de loi 109.

« Dans le contexte de mondialisation des marchés que nous connaissons, les contenus anglophones ont le haut du pavé et laissent bien peu de place à l’expression des cultures spécifiques comme la nôtre. Non seulement les acteurs qui contribuent à la production, à la diffusion, à la distribution et à la découverte de nos contenus originaux sont placés dans une situation extrêmement fragile, mais de surcroît, notre souveraineté culturelle est aussi danger, ainsi que notre droit à une information de qualité. Pour que la situation change de façon concrète, le gouvernement du Québec doit aussi intervenir auprès du fédéral, qui a de grands pouvoirs en cette matière », déclare Annick Charette, présidente de la FNCC.

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Les employé-es de la salle de nouvelles de Noovo sont enfin syndiqués ! https://fncc.csn.qc.ca/2025/05/12/les-employe-es-de-la-salle-de-nouvelles-de-noovo-sont-enfin-syndiques/ Mon, 12 May 2025 15:04:18 +0000 https://fncc.csn.qc.ca/?p=3648 Nous avons pris connaissance avec bonheur de la décision rendue par le CCRI dans les dernières semaines visant à intégrer les employés de la salle de nouvelles de Noovo à notre accréditation syndicale existante à la FNCC-CSN. Le CCRI corrige ainsi l’erreur qui s’est produite au moment de la vente de l’entreprise V Interactions à […]

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Nous avons pris connaissance avec bonheur de la décision rendue par le CCRI dans les dernières semaines visant à intégrer les employés de la salle de nouvelles de Noovo à notre accréditation syndicale existante à la FNCC-CSN.

Le CCRI corrige ainsi l’erreur qui s’est produite au moment de la vente de l’entreprise V Interactions à Bell Média. Les employés de la salle de nouvelles auraient dû, dès le début, être syndiqués à la CSN.

Dans les prochaines semaines, nous allons aller à la rencontre des employés de la salle de nouvelle pour discuter avec eux de leurs enjeux et pour convenir des étapes les menant à la négociation de leurs conditions de travail.

Bienvenue dans la famille FNCC-CSN ! Nous sommes très heureux de vous accueillir !

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Journée internationale de la liberté de presse – Un réveil politique nécessaire https://fncc.csn.qc.ca/2025/05/03/journee-internationale-de-la-liberte-de-presse-un-reveil-politique-necessaire/ Sat, 03 May 2025 10:00:42 +0000 https://fncc.csn.qc.ca/?p=3703 Montréal, le 3 mai 2025 – En cette journée symbolique, la Fédération nationale des communications et de la culture (FNCC–CSN) souligne le travail accompli par les journalistes et par les organisations de l’information; travail essentiel pour la santé démocratique partout à travers le monde. « En ces temps incertains, où les fausses nouvelles et la désinformation sont […]

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Montréal, le 3 mai 2025 – En cette journée symbolique, la Fédération nationale des communications et de la culture (FNCC–CSN) souligne le travail accompli par les journalistes et par les organisations de l’information; travail essentiel pour la santé démocratique partout à travers le monde.

« En ces temps incertains, où les fausses nouvelles et la désinformation sont propulsées par les géants du numérique, qui n’ont d’autre but que de faire du profit, s’assurer que nos médias d’information aient les moyens de faire leur travail est fondamental, particulièrement pour des sociétés où le droit de parole de toutes et tous est une valeur cardinale », déclare Annick Charette, présidente.

Mme Charette rappelle la situation préoccupante des Coopératives de l’information indépendante, la CN2i, qui regroupe six quotidiens régionaux et qui doit procéder à une nouvelle restructuration afin d’optimiser son fonc

tionnement. « Les compressions annoncées cette semaine s’ajoutent à toutes celles annoncées dans la dernière année dans le domaine, tant en presse écrite qu’en télévision et en radio. Pourtant l’information locale est au cœur de la vitalité des communautés régionales. À quand le réveil politique ? », continue Mme Charette.

Protéger les médias c’est aussi leur donner les moyens d’exister. « C’est reconnaitre leur importance et protéger les gens qui y travaillent. Les gouvernements de tous paliers doivent prendre fait et acte pour maintenir la

diversité des voix et protéger l’information partout au pays en s’impliquant dans le maintien des médias locaux et nationaux. La FNCC a lancé en 2024 la campagne “L’information, un bien public”, qui met de l’avant des solutions structurantes à la crise des médias d’information. Nous invitons les dirigeants à les mettre en œuvre », termine la présidente.

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À propos
La FNCC–CSN regroupe 6000 membres dans 80 syndicats œuvrant dans les domaines des communications, du journalisme et de la culture. Elle est l’une des huit fédérations de la CSN qui réunit près de 330 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec.

 

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Budget du Québec : Manque d’appui pour les musées et les médias d’information – Réaction de la Fédération nationale des communications et de la culture https://fncc.csn.qc.ca/2025/03/26/budget-du-quebec-manque-dappui-pour-les-musees-et-les-medias-dinformation-reaction-de-la-federation-nationale-des-communications-et-de-la-culture/ Wed, 26 Mar 2025 14:00:43 +0000 https://fncc.csn.qc.ca/?p=3701 Montréal, le 26 mars 2025 – « La pression des derniers mois du milieu culturel et artistique a porté fruit ! La consolidation du budget de base du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) était attendue depuis longtemps. Nous saluons cette avancée. Cependant, nous déplorons que rien ne soit prévu dans le […]

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Montréal, le 26 mars 2025 – « La pression des derniers mois du milieu culturel et artistique a porté fruit ! La consolidation du budget de base du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) était attendue depuis longtemps. Nous saluons cette avancée. Cependant, nous déplorons que rien ne soit prévu dans le budget afin de mieux et rapidement soutenir les musées. Plusieurs d’entre eux, notamment en régions éloignées, ont cessé temporairement leurs activités ces dernières semaines, par faute de moyens. La FNCC regroupe plusieurs syndicats du secteur muséal, dont ceux du musée de Rimouski et de la Gaspésie. Ces institutions sont en grand danger, le ministre de la Culture doit agir au plus vite. En dernier lieu, le manque de soutien aux médias d’information nous désole aussi. La crise des médias ne pourra se régler sans un meilleur appui des gouvernements ».

La FNCC-CSN
La FNCC-CSN regroupe 6000 membres dans 80 syndicats œuvrant dans les domaines des communications, du journalisme et de la culture. Elle est l’une des huit fédérations de la CSN qui réunit près de 330 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec.

La CSN
Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

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Consultations sur la Politique de développement culturel de Montréal – Agir pour renverser le désengagement des travailleurs culturels https://fncc.csn.qc.ca/2024/11/05/consultations-sur-la-politique-de-developpement-culturel-de-montreal-agir-pour-renverser-le-desengagement-des-travailleurs-culturels/ Tue, 05 Nov 2024 19:18:16 +0000 https://fncc.csn.qc.ca/?p=3697 Montréal, 5 novembre 2024 — Les représentantes et les représentants des médias sont priés de noter que la présidente de la Fédération nationale de la culture et des communications (FNCC–CSN), Madame Annick Charette, ira présenter les attentes de la fédération, qui représente 24 syndicats dans le secteur culturel et 3 associations d’artistes, lors des consultations […]

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Montréal, 5 novembre 2024 — Les représentantes et les représentants des médias sont priés de noter que la présidente de la Fédération nationale de la culture et des communications (FNCC–CSN), Madame Annick Charette, ira présenter les attentes de la fédération, qui représente 24 syndicats dans le secteur culturel et 3 associations d’artistes, lors des consultations particulières sur la Politique de développement culturel de Montréal. L’événement se tiendra mardi le 5 novembre, entre 9h30 et 12h30, à la Salle des armoiries de l’Hôtel-de-Ville de Montréal.

Mme Charette abordera notamment la situation des festivals ainsi que des musées, de la place des artistes dans le réseau des bibliothèques publiques de Montréal et finalement de l’importance de soutenir le travail de médias locaux pour la couverture locale des événements culturels.

Mme Charette sera disponible pour entrevue sur place ou par téléphone.

AIDE-MÉMOIRE

DATE : Mardi 5 novembre 2024
HEURE : 9 h 30
LIEU : Salle des armoiries
Hôtel-de-Ville de Montréal
275, rue Notre-Dame Est Montréal (Québec) H2Y 1C6

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À propos

La Fédération nationale des communications et de la culture (FNCC–CSN) regroupe 6000 membres dans 80 syndicats oeuvrant dans les domaines des communications, du journalisme et de la culture. Elle est l’une des huit fédérations de la CSN qui réunit près de 330 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec.

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Journée internationale de la démocratie: La FNCC-CSN rappelle l’importance des médias d’information https://fncc.csn.qc.ca/2024/09/14/journee-internationale-de-la-democratie-la-fncc-csn-rappelle-limportance-des-medias-dinformation/ Sat, 14 Sep 2024 11:00:46 +0000 https://fncc.csn.qc.ca/?p=3422 Montréal, le 14 septembre 2024 – La Journée internationale de la démocratie est soulignée dans le monde entier le 15 septembre de chaque année. La Fédération nationale des communications et de la culture (FNCC–CSN) profite de cette occasion pour insister sur l’importance de préserver les médias d’information, qui contribuent à une saine démocratie. Les médias sont grandement affaiblis […]

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Montréal, le 14 septembre 2024 – La Journée internationale de la démocratie est soulignée dans le monde entier le 15 septembre de chaque année. La Fédération nationale des communications et de la culture (FNCC–CSN) profite de cette occasion pour insister sur l’importance de préserver les médias d’information, qui contribuent à une saine démocratie.

Les médias sont grandement affaiblis dans leur capacité à remplir leur mission, principalement ceux qui ont un mandat d’information. « Pourquoi ? En raison de l’effritement de leurs ressources vu la place de plus en plus grande prise par les géants du Web et l’accaparement des revenus publicitaires par ces derniers. On ne compte plus les réductions de personnel, les faillites et les fermetures. Pourtant, la circulation de l’information est essentielle à la démocratie et à la vitalité de nos communautés », déclare Annick Charette, présidente de la FNCC–CSN.

La présidente rappelle que l’indépendance des médias et le pluralisme de l’information sont deux éléments essentiels au respect du droit des citoyennes et des citoyens d’être informés adéquatement.

« Dans le contexte de l’érosion des salles de nouvelles que nous connaissons, que ce soit en télévision, à la radio ou en presse écrite et numérique, il faut renverser la tendance. Il n’y a pas de démocratie saine sans médias forts et il n’y a pas de contrepoids à la désinformation sans le labeur des travailleuses et travailleurs de l’information. Nos gouvernements ont un rôle à jouer. Nous avons lancé l’hiver dernier la campagne L’information, un bien public, qui propose des solutions structurantes. Les gouvernements peuvent facilement les mettre en œuvre », termine-t-elle.

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À propos

La FNCC–CSN regroupe 6000 membres dans 80 syndicats œuvrant dans les domaines des communications, du journalisme et de la culture. Elle est l’une des huit fédérations de la CSN qui réunit près de 330 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec.

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