L’arrestation de deux journalistes canadiens, Amber Bracken et Michael Toledano, par la Gendarmerie royale du Canada, leur incarcération et leur mise en accusation constituent des événements « excessivement troublants », estiment la Fédération nationale des communications et de la culture (FNCC–CSN) et la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ).

« Il est stupéfiant qu’une telle situation prenne place, ici, chez nous, alors que ce pays se targue d’en être un où la liberté de presse est sacrée et liée à l’idée même de démocratie, dénonce la présidente de la FNCC–CSN, Annick Charette. Rien n’interdit à un journaliste de pratiquer son métier au milieu du chaos ; il est même impératif qu’il puisse le faire, c’est sa raison d’être. Amber Bracken et Michael Toledano doivent retrouver tous leurs droits. Au nom de la protection d’une presse libre et professionnelle, les accusations à leur endroit doivent être abandonnées. »

« Ces arrestations sont inacceptables, déplore le président de la FPJQ, Michaël Nguyen. Les journalistes doivent pouvoir exercer leur métier sans craindre d’être arrêtés et de se faire saisir leur matériel, surtout au Canada. Les autorités ont un pouvoir discrétionnaire et j’espère qu’ils sauront l’utiliser à bon escient malgré les gestes déplorables qui ont malheureusement déjà été posés à l’égard d’Amber Bracken et de Michael Toledano. »

 

À propos

La FNCC–CSN regroupe 6000 membres dans 80 syndicats œuvrant dans les domaines des communications, du journalisme et de la culture. Elle est l’une des huit fédérations de la CSN qui réunit 300 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec.

La FPJQ défend la liberté de la presse et le droit du public à l’information. Elle rassemble environ 1600 journalistes dans plus de 250 médias écrits et électroniques. C’est ce qui en fait la principale et la plus représentative organisation journalistique au Canada.