L’APASQ, l’AQAD, l’ARRQ, la FNCC–CSN, la GMMQ, la SARTEC, TRACE, l’UDA et l’UNEQ accueillent favorablement le budget de la ministre des Finances, Chrystia Freeland, et le signal fort envoyé par le gouvernement canadien pour la relance du secteur culturel. Ce budget souligne non seulement l’importance de la culture en tant que pôle de la relance économique et touristique au pays, mais aussi à quel point il est crucial de continuer à appuyer les artistes et les créateurs en cette période de crise sanitaire.

Au chapitre des mesures saluées, mentionnons la reconduction de la Prestation canadienne de la relance économique (PCRE) pour 12 semaines. Ce filet social, bien qu’imparfait, est indispensable pour soutenir la grande majorité des 26 000 membres représentés par le regroupement d’artistes, créateurs et professionnels de la culture. Cependant, les prestations diminueront à compter de la mi-juillet, pour finalement prendre fin à l’automne. Il en va de même pour le programme de subvention salariale aux entreprises.

Il faut espérer que la diminution et la fin des programmes d’aide coïncideront avec un apaisement important de la pandémie, qui permettrait un retour complet des activités culturelles. Le gouvernement doit toutefois garder la flexibilité de pouvoir prolonger ces programmes par voie réglementaire, si cela s’avérait nécessaire.

L’annonce de consultations pour une réforme à plus long terme de l’assurance-emploi, notamment pour les travailleuses et les travailleurs autonomes, correspond également à une demande maintes fois répétée.

De nouvelles sommes d’argent en guise d’air frais

Le budget insuffle également un optimisme bienvenu en ces temps difficiles en injectant un milliard de dollars de plus, sur trois ans, dans plusieurs sphères de la vie culturelle au Canada. Ainsi, l’argent additionnel annoncé témoigne d’une reconnaissance du sacrifice important fait par les artistes, créateurs et professionnels au bénéfice de la santé publique, surtout de la part de celles et ceux qui œuvrent dans les arts vivants. En ce sens, le gouvernement doit s’assurer que les sommes investies se rendent jusqu’aux artistes, créateurs et professionnels pour leur permettre de traverser la crise et espérer des jours meilleurs.

Le regroupement d’associations voit aussi d’un bon œil les consultations portant sur la taxe sur le numérique (TSN), afin que les géants du numérique participent à la fiscalité canadienne. Les mesures pour assujettir les entreprises étrangères doivent aboutir rapidement à des résultats concrets.

À propos

Représentant près de 26 000 travailleuses et travailleurs de tous les secteurs confondus à travers le Québec, nous rassemblons huit associations œuvrant dans le milieu des arts et de la culture.